Du statut à l'investissement intelligent
Alors que l'immobilier de luxe était jusqu'à présent réservé aux quinquagénaires et sexagénaires, les trentenaires s'y intéressent de plus en plus. En particulier, les jeunes entrepreneurs issus de secteurs tels que l'informatique ou la cryptographie investissent de plus en plus dans des biens immobiliers exclusifs. « Les revenus sont jeunes et solides », explique Roel Druyts de Hillewaere Group. « Cela se traduit par des achats qui étaient impensables à cet âge ».
Les attentes des jeunes acheteurs augmentent également. La domotique intelligente, les installations économes en énergie et les finitions modernes sont presque devenues une évidence. En même temps, la règle de base demeure : sans un emplacement de choix, un bien immobilier reste vulnérable à la perte de valeur. Une maison peut avoir des finitions luxueuses, mais si elle n'est pas située au bon endroit, elle sera difficile à vendre.
L'incertitude sur la valeur ajoutée pèse sur la confiance
L'incertitude qui règne au niveau fédéral quant à une éventuelle taxe sur les plus-values immobilières suscite l'inquiétude des investisseurs. Selon le PDG Druyts, le segment haut de gamme évolue en partie avec le marché des reprises : lorsque des entreprises sont vendues, des capitaux sont libérés et finissent souvent dans l'immobilier. Si les règles fiscales restent floues, cela ralentit également le rythme des investissements